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01.01.2006 / TRANSPORT, éQUIPEMENT ET HABITAT VINGT éME RAPPORT ANNUEL

L’Institut National de la Météorologie(I.N.M)

Le rapport de mission
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L’I.N.M a pour mission de pourvoir aux besoins généraux d’ordre météorologique intéressant les divers secteurs de l’économie du pays, d’élaborer des études, d’assurer la coordination technique dans le domaine de sa compétence et de fournir certains services. Les travaux de vérification ont permis de constater que l’I.N.M s’emploie à améliorer ses performances. Néanmoins, certaines de ses activités méritent d’être mieux maîtrisées.

Le réseau des stations d’observation et les prévisions météorologiques

L’I.N.M n’est pas parvenu à réaliser certaines actions programmées pour la période 2001-2003 et destinées à améliorer le rendement des stations d’observation météorologique. En outre, l’Institut gagnerait à consolider son activité de maintenance en mettant en place, au niveau de ses structures régionales, de cellules qui permettront d’éviter les retards constatés dans la réparation des stations.

Par ailleurs, pour ce qui est de l’élaboration des prévisions météorologiques pour la marine, le réseau des stations d’observation maritime ne couvre pas certains ports de pêche et de plaisance. De même, les hologrammes sont, dans la majorité des stations, hors d’usage depuis longtemps.

Le système d’information

En dépit de l’automatisation, à fin Mai 2004, de 96 stations d’observation météorologique, la réception des données de 76 stations n’a toujours pas lieu d’une façon instantanée. En effet, l’automatisation a concerné les mesures d’observation mais ne s’est pas étendue à la réception des données et à leur diffusion. Malgré l’élaboration d’un plan directeur informatique couvrant la période 2001-2005 et visant la mise à niveau des systèmes de communication et d’information, l’exécution de certaines composantes de ce plan connaît un certain retard.

La météorologie appliquée et l’observation sismologique

Selon le constat établi, la collecte instantanée des données ne se fait pas d’une manière régulière et leur validation est tardive. L’Institut n’a pas arrêté de méthode claire pour la collecte non instantanée des données. En outre, en raison du manque d’exhaustivité des informations qu’elle contient, la base de données climatologiques comporte encore des zones d’ombre. A noter également, le faible degré d’exploitation des données fournies par les équipements de télédétection, dans le domaine de l’observation météorologique propre à l’agriculture et à l’hydrologie. La préparation du bulletin décadaire spécifique à l’agriculture gagne à être améliorée, et ce, par le renforcement du nombre des stations exploitées et des moyens qui y sont affectés.

Les études ayant trait à ce domaine, sont élaborées en l’absence d’orientations permettant de fixer les priorités et de déterminer les besoins des secteurs économiques et en l’absence, également, de structure appelée à en évaluer les résultats. Il a été constaté, en outre, un manque de coopération entre l’Institut et les usagers des données météorologiques. Cette situation est due, entre autres, à la défaillance du Conseil National de la Météorologie dans l’exercice effectif de sa mission.

Par ailleurs et contrairement aux textes le régissant, l’Institut n’a pas mis à jour les données de la carte sismique depuis son élaboration, ce qui en limite les possibilités d’exploitation. Quant au réseau sismologique, il ne couvre pas tout le territoire national, certaines régions comme le Sahel n’étant pas encore couvertes. Un autre problème est soulevé par la durée des périodes d’immobilisation des stations sismologiques du fait des pannes et du mauvais état des équipements de mesures des mouvements sismiques graves. Ces équipements sont généralement mis en place par l’Institut sur des sites abritant des ouvrages économiques importants.

La gestion administrative et financière

Contrairement aux dispositions du code de la comptabilité publique, le comptable de l’Institut ne procède pas à la constatation des recettes figurant dans les titres de perception définitifs qui lui sont notifiés par l’ordonnateur ; il se limite à la constatation des recettes perçues. Certaines créances non constatées datent d’avant 1988.

 
Le rapport de mission
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